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skyrock.com homepage blogs profils chat apps music sources videos gifts cashback log in facebook google+ create your blog search blog association mille et un sourires mille-et-un-sourires description: ce blog est une présentation de l'association mille et un sourires, association pour venir en aide aux enfants des rues. ici, vous trouverez une definition des "enfants des rues" ainsi qu'une explication de ce phénomène. mille et un sourires...pour redonner le sourire a ceux qui en ont le plus besoin. bonne visite et merci send a message give a gift follow block choose this background share tweet friends 0 design by the-skyrock-team choose this background report abuse info created: 15/03/2008 at 12:46 pm updated: 12/04/2010 at 4:41 pm 158 visits 0 visits this month 19 articles 6 comments 1 friend 1 favourite my archives (19) besoins les besoins de cette association besoins... » more their fans (1) sources (1) skyrock links advertisement subscribe to my blog! rss tout d'abord un bref mot pour nous présenter nous sommes deux jeunes soeur nées et étudiantes en france âgées de 20 et 23 ans. d'origine marocaine, nous aimons notre pays, et, dès que nous en avons l'occasion, nous allons y passer des vacances; à casablanca plus particulierement. c'est durant ces périodes que nous avons vus la situation de certains enfants au maroc , ce qui nous a alarmé. après cette vision de misère (que nous allons vous décrire plus tard), nous avons pris l'initiative de créer une association , puis, dans un futur plus ou moins proche, un foyer d'acceuil pour venir en aide à ces enfants . cette association s'appelle mille et un sourires et son but est de redonner le sourire à ceux qui en ont le plus besoin , c'est-à-dire les enfants. et vous savez comme moi que l'enfance est une période de la vie ou l'être humain grandi, c'est la période qui nous laisse les plus beaux souvenirs, periodes durant laquelle la personne est innocente et ne se soucie que de jouer, s'amusée dans la cour de récré avec ses copains, au parc avec sa famille, et qui n'à pas idée du monde cruel qui l'entoure. certains individus dans le monde, plus de 170 millions , entre 5 et 18 ans n'ont jamais connus cela, et je dis individus et non pas enfant ou adolescent car ces mêmes personnes vivent dans un monde dans lequel jouer, s'amuser, aller à l'école ou encore avoir une famille n'éxiste pas, un monde où ils sont livrés à eux même, forcé de survivre . mille et un sourires ... pour redonner le sourire à ceux qui en ont le plus besoin 0 | 2 | 0 | share comment comment don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by skyrock's 'general terms of use' and that you can be identified by your ip address (45.33.85.57) if someone makes a complaint. log in # posted on saturday, 15 march 2008 at 1:39 pm edited on sunday, 23 march 2008 at 6:29 pm qui sont ces enfants????? l'expression " enfants des rues " designe de façon générale un enfant, c'est-à-dire une personne mineure , qui vit de façon totalement autonome , dans les rues, au sein d'une ville. ces enfants sont totalement livres a eux-mÊmes et vivent à la marge de la société. ce sont des enfants "oubliés", délaissés, abandonnés. les "enfants des rues" sont le plus souvent, soit des sans-domicile, soit des enfants ayant un domicile mais travaillant dans les rues. quand il subsiste un lien entre l'enfant et la famille, ces enfants sont alors appelés "enfants de la rue". les enfants des rues ne rentrent pas tous dans la même typologie et les organismes spécialisés les classent en trois groupes =======> les enfants qui ont conservés une relation constante avec leur famille, c'est-à-dire qu'ils vivent avec leur famille dans la rue. =======>les enfants qui travaillent dans la rue, y passent leurs journéés et une partie de la nuit, mais qui gardent un contact permanent avec leur famille (qui possède un domicile, même précaire) et l'action de ces enfants dans la rue est souvent un apport économique non négligeable à la famille. =======>les enfants démunis, qui n'ont plus aucun contact avec leur famille, ce qui constitue les situations les plus critiques. leurs origines sont diverses. ils peuvent être orphelins , avoir été chassés de la maison pour reduire le nombre de bouches a nourir ; réfugiés ou déplacés, abandonnes par des parents qui n arrivent pas a survivre, ou encore fugueurs, comme c'est le cas dans de nombreux pays occidentaux. selon l'unicef, il y aurait 60 millions d"enfants des rues", et d'autre part, 90 millions d'"enfants de la rue" selon les chiffres approximatifs des différents pays. mais ces chiffres ne peuvent être qu'approximatifs et il y'en aurait beaucoup plus car le recensement n'inclus pas lers enfants des rues puisqu'ils sont sans domiciles fixes. ci dessous, des enfants dorment dans une rue de casablanca 0 | 1 | 0 | share comment comment don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by skyrock's 'general terms of use' and that you can be identified by your ip address (45.33.85.57) if someone makes a complaint. log in # posted on saturday, 15 march 2008 at 2:12 pm edited on sunday, 23 march 2008 at 6:34 pm la convention internationale des droits de l' enfants que dit la convention internationale des droits de l enfants????? les enfants des rues sont une réalité . ils sont chassés par la misère et ne trouvent, comme unique refuge la rue. il y vivent, y mangent, y dorment . la rue devient alors pour eux un espace privilégié de marginalisation. ces enfants rencontrent rapidement ceux qui cherchent une clientèle: réseaux de prostitution, de travail, de trafics de drogues et d'enfants, etc. mais ils sont aussi devenus une arme redoutable pour ceux qui exercent la mendicité. en effet, ces enfants sont de plus en plus utilisés pour attirer la compassion d'honnêtes citoyens et sont utilisés comme argument de vente de la misère. des enfants mendient 0 | 0 | share comment comment don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by skyrock's 'general terms of use' and that you can be identified by your ip address (45.33.85.57) if someone makes a complaint. log in # posted on saturday, 15 march 2008 at 2:27 pm tous les enfants ont des droits tous les enfants ont des droits, et c'est pour cela qu'il faut agir. selon la convention internationale des droits de l'enfant, un enfant est un individu de moins de 18 ans qui fait partie de la famille et de la collectivité. iil doit donc jouir de tous les droits individuels. or, plusieurs droits ne sont pas réspéctés dans le cas des enfants des rues. la convention declare que tous les enfants on droit a une vie decente (art 27), c'est-à-dire que les etats reconaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son developpement physique et mental. mais elle déclare aussi que les enfants doivent être proteges contre les mauvais traitements , c'est-à-dire contre toutes les formes de violences (physiques, mentales ou sexuelles), l'abandon, la négligence, l'exploitation (art 19). les etats doivent aussi leur reconnaitre le droit a une bonne sante (art 24) ainsi que le droit a l 'education (art 28) un enfant travail dans un atelier 0 | 0 | share comment comment don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by skyrock's 'general terms of use' and that you can be identified by your ip address (45.33.85.57) if someone makes a complaint. log in # posted on sunday, 16 march 2008 at 8:34 am edited on sunday, 23 march 2008 at 6:36 pm une histoire parmis des millions d'autres... a lire deux enfants "sniffent" de la colle voyage au cœur de l'univers des enfants des rues driss n'est qu'un cas parmi des milliers. ils sont seuls, en bandes, livrés à des gangs. les enfants des rues se droguent à tout : sniffent de la colle, prennent du « karkoubi », inventent leurs propres hallucinogènes. ils sont agressés de partout , violés par des membres de leurs bandes, sous- nourris , exploités par des trafiquants de drogues à la petite semaine. ils sont surtout les victimes de pédophiles qui les maltraitent et les asservissent moyennant quelques sou. presque personne ne s'en sort , sauf miracle. la majorité finit plongée dans la toxicomanie ou prend un coin de cellule à oukacha. ils sont récidivistes. ils sont en colère. ils en veulent à l'etat, à la société, à leurs familles, à la rue, à vous et moi. avant qu'ils ne se transforment en baby killers, il faudra agir. déjà de larges campagnes d'embrigadement et de radicalisation religieux ont été lancées. le gouvernement, la société civile, la société tout court, tout le monde est responsable. autrement, cette véritable bombe à retardement fera des dégâts sans précédents. driss, un maigre mais beau garçon, accoutré d'une culotte et d'une chemise usées qui sont un peu trop grandes pour lui, a l'air d'avoir dix ans, mais il en a au moins quinze en réalité. les trottoirs devant un grand magasin du boulevard mohamed v, le centre de casablanca, constituent son domaine principal de survie, plus exactement celui de son petit groupe de gamins des rues. c'est là où, de préférence, il se débrouille pour survivre. une bonne douche lui ferait du bien. mais sa douche à lui, c'est l'eau de mer. et il ne peut s'en servir qu'en été, lorsque la mer devient chaude. en d'autres saisons, peu lui importe l'hygiène du corps. ses problèmes les plus importants sont alors le froid, la faim, la soif, un abri, la peur des rafles ... la plaie qu'il porte à une cheville a toutes les chances de s'aggraver davantage dans quelques jours faute de soins. mais driss n'est pas toujours triste. contre l'angoisse et la tristesse, il a ses copains et ses copines, mieux encore, son sac en plastique contenant de la colle, qui libère assez de vapeurs de dissolvants enivrants pouvant momentanément lui changer la vie . en cas de besoin, il lui suffit de plaquer l'ouverture du sac sur le nez pour se trouver dans un monde imaginaire de bonheur, loin de son environnement réel et infernal. depuis quelques années, sa mère et sa sœur vivent du métier le plus vieux du monde. en fait, c'est la seule chose qu'il leur reste à faire dans leur condition d'exclues sociales, parce que c'est le plus facile des métiers, bien que ce soit aussi le plus dangereux, comme chacun le sait. « dans la médina, tu peux crever comme un chien pour un bout de pain. réveille-toi, mon frère, je ne vais pas compter sur ma mère ». il n'en veut pas à sa mère, mais c'est tout comme. des sentiments mélangés. la confusion des genres. aimer, haïr ? driss passe d'un état à l'autre en une fraction de seconde. il y a trois ans, driss devait, à son tour, quitter la maison, un taudis situé dans l'une des ruelles de l'ancienne médina pas loin du port pour se débrouiller et survivre dans la rue. il n'avait que cinq ans lorsque ahmed, son père, alors chauffeur de bus, avait été licencié pour faillite et n'arrivait plus à trouver un autre travail. il était battu par ce même père alcoolique et une mère dépressive . des liens familiaux douloureux « mon père buvait et frappait tout le monde. ma mère est sortie dans la rue. et ma sœur l'a suivie ». sec. tranchant. sans état d'âme. driss à la haine, la rage, la colère. et il dit attendre le moment d'en découdre avec quelqu'un. peut-être bien tout à l'heure au port. tous les prétextes sont bons pour se faire mal. n'ayant eu ni une éducation suffisante ni une véritable formation professionnelle parce que sa famille à lui était déjà pauvre , il ne pouvait rien entreprendre seul pour nourrir sa femme et ses enfants. après son licenciement, les premiers temps, il s'était d'abord livré par désespoir au milieu des trafiquants de tout genre pour s'en sortir. mais, humilié par la pauvreté et fatigué de bricoler pour survivre au moyen de petits boulots occasionnels par lesquels il se faisait abusivement exploiter, il était devenu, à la longue, une éponge à alcool. puis il y avait définitivement troqué sa volonté de se battre pour une vie « normale » contre les faux paradis de la mort sociale, puis de la mort tout court à un terme pas très lointain, et assurée par le plaisir des drogues. il n'avait plus alors aucun intérêt pour personne. il avait fini par disparaître, et cela, depuis plusieurs années. est-il toujours vivant quelque part ? dans une autre ville ? à l'étranger ? en prison ? est-il mort ? nul ne sait. malgré tout, il n'a jamais oublié son père ni cessé d'aimer l'image formidable, selon lui, qu'il en a gardée. son père lui manque cruellement. alors il n'hésite pas d'idéaliser ses qualités personnelles devant ses copains chaque fois qu'il le peut et de fabuler sur ses talents et ses manières « uniques » de conduire un bus, qu'il raconte comme des exploits. la mère fait le tapin l'existence de zahra, sa mère, d'origine pauvre, elle aussi, et qui a encore moins d'éducation, lui est précieuse. driss lui rend encore de rares visites qui réveillent en lui à la fois l'amour filial et le sentiment d'échec familial et social. naturellement belle, elle survit, vaille que vaille, de petits boulots, source d'un peu de dignité, comme celui de la plonge, quand elle en trouve dans des restaurants de basse catégorie dans la médina là où l'on vend du poisson ou alors on prépare des crêpes, de la « harcha » et des plats très bons marchés pour désoeuvrés et désargentés. mais driss ne pouvait pas s'entendre avec zahra. elle le battait fréquemment parce qu'il avait horreur de voir d'autres hommes venir prendre la place du père, l'instant d'un après-midi ou d'un soir, contre un peu d'argent, souvent sous ses yeux, puisqu'ils n'ont, tous les deux, dans leur bicoque, qu'une seule pièce qui sert à tout. pourtant, tout n'était pas simple pour zahra. elle était encore un peu jeune et suffisamment séduisante. ces visites mercantiles qui dégoûtent tant son fils mais qui étaient pour elle de véritables occasions de suspendre sa solitude affective et d'espérer faire la rencontre d'un prince riche et charmant avec qui elle pourrait faire le restant de sa vie, étaient toujours traversées par de soudains éclairs moraux, source d'un insupportable mépris d'elle-même. c'était à la fois des moments de joie et de confusion sentimentale où le sacrifice volontaire de sa dignité sur l'autel de la pauvreté était un drame douloureux auquel elle ne pouvait jamais s'habituer. ce qui expliquait sans doute les violences qu'elle exerçait sur son fils et, avant lui, sur ses filles, qui avaient disparu du domicile. mais que faire ? seule, sans ressources et sans protection sociale, zahra dépendait de l'argent de ces visites. cette petite histoire de driss est des moins dramatiques parmi celles des enfants et des familles définitivement pris au piège infernal de l'exclusion sociale. des enfants comme driss, qui sont livrés à eux-mêmes, se comptent par centaines, par milliers, dans les rues, non seulement à casablanca mais aussi dans toutes les grandes villes du maroc. à n'en pas douter, ce problème est devenu mondial. à l'heure actuelle, personne ne connaît leur nombre exact dans aucune ville. néanmoins, en 1986, le département du conseil économique et social des nations-unies estimait le nombre des enfants des rues entre 30 et 170 millions dans le monde. childhope les estimait à 100 millions en 1988 et en 1994-1995, les organisations internationales concernées (bit, oms, onu, unicef) évaluaient leur nombre entre 100 et 130 millions dans le monde, dont 40 millions en amérique latine, 5 millions en afrique et 70 millions en asie et le reste dans d'autres pays. la gazette du maroc - abdelhak najib 0 | 1 | 0 | share comment comment don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by skyrock's 'general terms of use' and that you can be identified by your ip address (45.33.85.57) if someone makes a complaint. log in # posted on tuesday, 18 march 2008 at 5:44 am edited on sunday, 23 march 2008 at 6:39 pm 1 2 3 4 next page skyrock.com discover skyrock advertisement jobs contact sources post to my blog developers info here you are free security 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